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Vive-ves ! Sauvage
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Exposition collective avec : Patricia Allio, Bianca Argimón, Anaïs Auger-Mathurin & Louise Thurin, AWARE, Minia Biabiany, Kalice Brun & Eve Pietruschi, Leïla Chaix, Ágnes Dénes, Camille Frasca, Cécile Granier de Cassagnac, GAZE MAGAZINE, Carla Gueye, Suzanne Husky, Charlotte Janis, Laura Lafon, Librairie Vigna, Annette Messager, Noémie Monier, Some of Us, Célia Viale et Alicia Zaton.
Vie-ves ! Sauvage propose de repenser les limites d’une exposition collective dite conventionnelle où les formes plastiques se cantonneraient à rester à leur place. Sur une proposition curatoriale de Camille Franch-Guerra, le projet d’exposition a été pensé et construit avec les artistes invitées. Échanges, récits, archives se croisent pour formuler un théâtre où les mémoires d’un passé-présent-futur laisseraient apparaître différentes strates matérielles de notre retour au sauvage féminin. L’exposition endosse le rôle d’un titre “reclaim” qui suggère les liens entre oppression des femmes et celui de la nature proposant non seulement d’insurger, d’étayer mais aussi de transfigurer ce concept par une piqûre poétique de l’être féminin pluriel(les). Projection, rencontre et performance dans le cadre du festival OVNI, les 15 et 16 novembre. En collaboration avec le Frac Lorraine, la Galerie Alain Gutharc et le festival OVNI. Avec le soutien de la ville de Nice, du pavillon Bosio, de la Villa Arson et le MAMAC. © Elena King https://www.lastation.org/exposition/vie-ves-sauvage/ |
Rencontre
A ECOUTER ICI
Le concept des Tchatches : Les Tchatches sont inspirées des Pecha Kucha Un format de présentation court et dynamique dont le principe est simple : 20 images x 20 secondes 6minutes 40 donc, durant lesquelles « 3 ou 4 tchatcheurs » présente une œuvre, un artiste, une exposition, un livre, un projet, peu importe quoi, tant qu’il s’agit d’art. A chaque édition, les Tchatches changent de lieu et invitent artistes, critiques, d’art, historiens de l’art, galeristes, collectionneurs, etc, à concevoir une présentation performée d’après ce format. |
pour écouter suivez le lien ci-dessous
https://podcast.ausha.co/vivaces Un podcast proposé par Kalice Brun Auteure - conseillère en plantes et santé* & Eve Pietruschi Artiste-cueilleuse “Vivace qui se maintient sans défaillance, qu’il est difficile de détruire. D’un mouvement rapide, vif. Allegro vivace, une joie vive.” Vivace(s) propose de créer une relation singulière avec son auditoire en touchant au cœur, en pénétrant le corps comme le ferait la musique. Vivaces donne la parole aux acteurs sensibles et engagés au service du vivant. En entrant dans les Jardins du monde, Vivace (s) invite au voyage sensible et nous interroge sur le lien que nous tissons avec la Terre et tous les êtres qu'elle accueille. Une ode à ce qui, autour de nous, demeure et se régénère. Bonne 'écoute ! * www.kalicebrun.com |
Essence Estérel, une édition Vivaces, 2024
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Ce projet Petrichor a reçu la Bourse de recherche de l'ADAGP
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Petrichor
* du grec petra : pierre, ichor : sang, fluide
liquide huileux sécrété par certaines plantes, puis absorbé par les sols et roches argileux pendant les périodes sèches. Cette huile participe à la formation de l’odeur de terre mouillée. Après la pluie, cette huile combinée aux composés de sédiments, dégage des composés organiques volatils qui en se combinant avec la géosmine produisent cette odeur de terre qui reste peu de temps dans l’atmosphère «tous les corps vivants cuisinent le monde» Emanuele Coccia, Philosophie de la maison Mon travail interroge les traditions, le lien à la cueillette, aux savoir-faire. La marche intervient comme un processus de reliance à des pratiques ancestrales, à des gestes simples. Durant ces traversées, les sens et l’observation sont convoqués. Les paysages offrent des trames en constant mouvement. Parmi nos sens, celui de l’odorat est convoqué lors de mes marches, je frotte, écrase, sens. Le parfumeur Christophe Laudamiel parle de l’odorat comme étant «le seul sens où vous ne contrôlez pas les premières secondes de réception, car le nez est relié d’abord au système limbique avant d’aller vers la raison. C’est l’inverse pour tous les autres sens». Créer un laboratoire de recherche où je puisse développer un travail en collectif, collaboratif, qui vienne interroger de multiples disciplines autour de l’odeur de Terre. Parfumeurs, ethnobotanistes, anthropologues, géologues, marcheurs, producteurs, herboristes, scientifiques, olfactothérapeuthe... Il y a dans l’odorat une physicalité de la perception, quelque chose qui nous ramène à notre propre corps, avant d’accéder à une mémoire. Percevoir une odeur c’est être à l’écoute de ce qui se passe autour, de ce qu’elle engendre sur nous même. Nous faisons partis d’un écosystème, du Vivant. Mes déplacements se feront essentiellement en région Paca. Je souhaite travailler sur cette terre, qui est la Terre que j’arpente. |
interview Radio ArSon
Edition du Jardin Expérimental
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