Outils de rituel – offrandes
Les outils* de rituel sont fabriqués à partir de collecte de matériaux, de graines, de pierres.
C’est cette collecte qui guide l’intuition, qui donne forme à l’œuvre.
Ils nous plongent dans des récits ancestraux et nous invitent à les manipuler.
Ces objets de transmission sont en résonnance avec les offrandes*, qui sont antérieure à leur création.
Ces dernières , comme le traduit si bien Fabienne Bideaud dans son texte Sensation – un pas de côté , 2019, invitent « à réflechir sur la question de l’échange, de processus, de notre rapport à la nature et à l’environnement ,(…) »
Elles sont le réceptacle de récoltes, graines, bois, pensées, intentions.
Axel Vervoordt dans son livre Souvenirs et réflexions,(page 201), parle des pierres à message.
« Je crois que les pierres, créées par le temps, portent avec elles la puissance de la terre. Elles sont comme des animaux silencieux à la vie lente – leur esprit résonne depuis des milliers, voire des millions d’années. »
Anne et Patrick Poirier Dans les nervures du temps, (page 72-73), parlent de fragilité et de mémoire.
« La fragilité, nous ne l’entendons pas seulement dans le sens où tout se casse et se détruit, mais aussi dans celui où tout se transforme dans un mouvement désormais continu. Il faut bien regarder ce qui se passe autour de nous, parce que ça va disparaître ou tellement se transformer que ça deviendra méconnaissable. Et cette fragilité de notre présent est à la fois culturelle, écologique, économique et énergétique. Mémoire et fragilité sont donc indissolublement liées. »
*outils et offrandes, peuvent être réactivées lors de performances.
Les outils* de rituel sont fabriqués à partir de collecte de matériaux, de graines, de pierres.
C’est cette collecte qui guide l’intuition, qui donne forme à l’œuvre.
Ils nous plongent dans des récits ancestraux et nous invitent à les manipuler.
Ces objets de transmission sont en résonnance avec les offrandes*, qui sont antérieure à leur création.
Ces dernières , comme le traduit si bien Fabienne Bideaud dans son texte Sensation – un pas de côté , 2019, invitent « à réflechir sur la question de l’échange, de processus, de notre rapport à la nature et à l’environnement ,(…) »
Elles sont le réceptacle de récoltes, graines, bois, pensées, intentions.
Axel Vervoordt dans son livre Souvenirs et réflexions,(page 201), parle des pierres à message.
« Je crois que les pierres, créées par le temps, portent avec elles la puissance de la terre. Elles sont comme des animaux silencieux à la vie lente – leur esprit résonne depuis des milliers, voire des millions d’années. »
Anne et Patrick Poirier Dans les nervures du temps, (page 72-73), parlent de fragilité et de mémoire.
« La fragilité, nous ne l’entendons pas seulement dans le sens où tout se casse et se détruit, mais aussi dans celui où tout se transforme dans un mouvement désormais continu. Il faut bien regarder ce qui se passe autour de nous, parce que ça va disparaître ou tellement se transformer que ça deviendra méconnaissable. Et cette fragilité de notre présent est à la fois culturelle, écologique, économique et énergétique. Mémoire et fragilité sont donc indissolublement liées. »
*outils et offrandes, peuvent être réactivées lors de performances.
« Objets inanimés » invite les artistes à (re)questionner notre relation aux objets.
Le titre est tiré du poème d'Alphonse de Lamartine « Milly ou la terre natale ».
Cette exposition porte sur le rapport œuvre/objet. Elle aborde la symbolique de l'objet et sa transformation par l'artiste en œuvre par la force de son approche et du concept derrière l’œuvre.
« Objets inanimés » ouvre une réflexion sur notre relation à l'objet aujourd'hui, de la production de masse à sa puissance intime, de sa matérialité à son caractère mémoriel voire sacré, de son accumulation à son essentialité et jusqu’à l'animisme. Un chemin allant de la chose commune au totem.
Les artistes :
Alexandre Barré (Paris), Sophie Blet (Nice/Marseille), Evan Bourgeau
(Nice), Nicolas Daubanes (Marseille), Camille Franch-Guerra (Nice),
Delphine Mogarra (Marseille), Mountaincutters (Bruxelles, Belgique), Eve
Pietruschi (Nice), Stéphanie Raimondi (Paris)
Commissariat : Isabelle Pellegrini pour Circa